iArtisan est la première newsletter française qui vous fait découvrir l’innovation et les tendances dans l’Artisanat et le Commerce de proximité.

Chaque jeudi à midi, 5 minutes de lecture passionnante pour être à la pointe dans votre domaine.

Que vous soyez artisan, commerçant, salarié ou tout simplement explorateur de tendances, vous allez adorer !

Ensemble, connectons-nous au futur.

AU SOMMAIRE CETTE SEMAINE 🗞️

LE TEMPS, C’EST DE L’ARGENT ⏰

Selon un sondage mené le 21 août dernier auprès de la communauté iArtisan, les 2/3 d’entre vous passent 2 à 5 heures par semaine à gérer leurs factures 🥺.

Un temps précieux que vous pourriez consacrer à vos clients… ou à vous-même.

⏳ Et ce n’est pas tout : dès septembre 2026, la Loi de Finances 2020 rend la facture électronique obligatoire.

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Nous, on a testé, et on ne peut plus s’en passer.

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LES INDÉPENDANTS, CŒUR BATTANT DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE 🇫🇷

Il y a cinquante ans, les artisans, commerçants et professions libérales étaient relégués à l’arrière-plan d’un paysage économique dominé par les grandes entreprises. Pourtant, ces entrepreneurs de proximité sont depuis toujours ancrés dans les territoires, porteurs de savoir-faire, créateurs d’emplois et de lien social.

De l’UPA à l’U2P : 50 ans de combats

En 1975, les artisans s’organisent et fondent l’Union Professionnelle Artisanale (UPA) pour défendre leurs intérêts. Reconnue officiellement en 1983 comme organisation patronale représentative, l’UPA mènera de nombreux combats pour la protection sociale, les retraites, l’apprentissage et la reconnaissance politique des petites entreprises.

En 2017, une nouvelle étape est franchie : l’UPA et l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) se regroupent pour donner davantage de poids aux entreprises de proximité.

L’U2P voit alors le jour.

Aujourd’hui, elle représente 3,4 M de TPE-PME dans l’artisanat, le commerce de proximité et les professions libérales, soit près des 2/3 des entreprises françaises. Une force collective qui pèse dans les grands débats économiques et sociaux.

Le pouvoir d’achat, un enjeu national

La semaine dernière, l’U2P a célébré son 50e anniversaire au Trianon à Paris 🎂

Parmi ses priorités, une question centrale : la revalorisation de la valeur travail. Comment rapprocher le salaire net du salaire brut pour redonner du pouvoir d’achat aux actifs ? Un enjeu crucial, alors que la part du revenu net sur le brut est passée en quelques décennies de 69 % à 54 %. Vertigineux.

Le futur, quelle aventure 🚀

Ce combat parmi tant d’autres s’inscrit dans la durée, et nous rappelle que les petites entreprises doivent sans cesse s’adapter et se projeter vers l’avenir. Car au-delà des enjeux sociaux et économiques, un autre défi les attend : se réinventer continuellement pour préserver leur rôle central dans la société de demain.

C’est précisément l’ambition que porte iArtisan, première newsletter française dédiée à l’innovation dans l’artisanat et le commerce de proximité. 

Notre mission : accompagner ce changement et mettre en lumière les solutions concrètes qui permettent aux entrepreneurs de préparer l’avenir : transition digitale et environnementale, optimisation des coûts et amélioration de l’efficacité.

Avec l’appui des innovations numériques, notamment de l’intelligence artificielle.

Proximité et vision : la recette pour relever les défis d’un monde qui change.

L’ACTU COCORICO 🐓 

_{KIKLEO, L’IA QUI LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE} 🍔

Les pertes et gaspillages alimentaires en France représentent 10 M de tonnes de produits par an, soit une valeur commerciale estimée à 16 Mds € (132 Mds € en Europe).

Si les ménages concentrent l’essentiel du gaspillage alimentaire en France (60 %), le secteur de la restauration reste également un contributeur majeur (28 %), tandis que le commerce de détail n’en représente « que » 12 %.

Ce phénomène pèse lourd dans le bilan climatique mondial : il serait responsable à lui seul de 8 à 10 % des émissions de gaz à effet de serre.

_{Source : UNEP/ONU}

Voici Kikleo, une start-up française créée en 2019 à Paris, qui accompagne les restaurateurs dans la réduction de leur gaspillage alimentaire grâce à une technologie basée sur l’intelligence artificielle. 

Concrètement, leur caméra détecte, identifie et estime la quantité de chacun des aliments laissés dans les assiettes des clients à la fin du repas.

Les données sont ensuite compilées et transformées en plans d’actions concrets qui permettent aux restaurateurs de réduire jusqu’à 65 % leur gaspillage alimentaire et de générer jusqu’à 50 000 € d’économies par an.

Kikleo équipe déjà 250 restaurants (scolaires, santé, entreprises, commerces…), a sauvé 400 000 repas depuis son lancement — soit 240 tonnes de denrées — évitant ainsi l’émission de 1 000 tonnes de CO2 !

La société vient de lever 3,5 M€ pour accélérer son expansion en Europe et aux États-Unis. Go Frenchies, Go! 🇫🇷

Vous êtes restaurateur ou hôtelier et souhaitez en savoir plus, c’est par ici.

L'intelligence artificielle au service de la restauration et de la planète 🌎

LA MINUTE CULTURE ⚜️

🎧 ^{PATRIMOINE BÂTI : L’AVENIR APPARTIENT AUX AUDACIEUX}

« Votre Majesté sait qu'à défaut des actions éclatantes, rien ne marque davantage la grandeur et l'esprit des Princes que les bâtiments », souffle Colbert à Louis XIV. Derrière cette phrase flatteuse, un complot se dessine : abattre Nicolas Fouquet, devenu trop puissant.

En 1641, Fouquet, jeune parlementaire de 26 ans, achète le fief de Vaux-le-Vicomte. Vingt ans plus tard, il y érige un château somptueux, confié aux meilleurs talents du siècle : l’architecte Le Vau, premier architecte du roi, le peintre et décorateur Le Brun et le jardinier de Louis XIV, Le Nôtre. Un chef-d’œuvre qui impressionne autant qu’il inquiète.

En 1661, la disgrâce tombe. Arrêté sur ordre du roi, Fouquet est condamné à la prison à vie. Vaux-le-Vicomte est mis sous scellés, dépouillé de ses richesses — tapisseries, tableaux, livres, jusqu’aux orangers — aussitôt transférés à Versailles.

Le rêve de Fouquet s’effondre, mais son château reste : modèle éclatant du génie français du Grand Siècle.

Aujourd’hui, partons à la rencontre d’Alexandre de Vogüé, l’actuel propriétaire de Vaux-le-Vicomte.

Ancien guide de haute-montagne, il rejoint en 2010 l’entreprise familiale qui gère le château. Avec ses deux frères, il œuvre à développer et pérenniser le travail de leur père, premier propriétaire à ouvrir le château au public en 1968.

Cette interview exclusive, réalisée par les Audacieux du Patrimoine (un réseau dédié aux entrepreneurs du patrimoine, créé par la Demeure Historique, l’association des monuments et jardins historiques privés), met en lumière la passion de ces propriétaires-gestionnaires pour leur monument et cherche à faire connaître et reconnaître le métier de ces acteurs incontournables de nos territoires et de notre histoire.

17 minutes passionnantes en audio sur Spotify ou en vidéo ci-dessous 👇

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C’est tout pour aujourd’hui !

Merci pour votre confiance, à jeudi prochain :)

La rédaction

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