iArtisan est la première newsletter française qui vous fait découvrir l’innovation et les tendances dans l’Artisanat et le Commerce de proximité.

Chaque jeudi à midi, 5 minutes de lecture passionnante pour être à la pointe dans votre domaine.

Que vous soyez artisan, commerçant, salarié ou tout simplement explorateur de tendances, vous allez adorer !

Ensemble, connectons-nous au futur.

AU SOMMAIRE CETTE SEMAINE 🗞️

QUAND LA GESTION SIMPLIFIE LA PASSION 🖐️

Selon un sondage mené le 21 août dernier auprès de la communauté iArtisan, les 2/3 d’entre vous passent 2 à 5 heures par semaine à gérer leurs factures 🥺.

La gestion des factures n’est plus une corvée administrative : elle devient un levier de performance et de sérénité pour les entrepreneurs, indépendants et TPE.

De nouveaux outils digitaux, pensés pour les contraintes du quotidien, permettent enfin de se concentrer sur l’essentiel : votre activité et votre savoir-faire. 👉 Explications.

LES ENTREPRISES DE PROXIMITÉ FACE AU DOUBLE DÉFI VERT ET NUMÉRIQUE 🇫🇷

L’Opco EP (l'opérateur de compétences des entreprises de proximité) vient de dévoiler son baromètre 2025 Transitions & Compétences réalisé par BVA auprès de 9 997 entreprises.

Bilan : les TPE affichent une confiance prudente mais peinent encore à s’engager pleinement dans la transition écologique et à adopter l’intelligence artificielle.

La confiance sous contrainte

En 2024, 61 % de leurs dirigeants restent confiants dans l’avenir. Mais la baisse du pouvoir d’achat (47 %), la hausse des coûts de l’énergie (34 %) et les tensions sur le recrutement (26 %) pèsent lourd.

Les plus petites structures, fragilisées, ont du mal à investir dans la formation ou la transition.

Écologie : des intentions sans moyens

54 % des interrogés ne placent pas la transition écologique parmi leurs priorités, et seules 36 % ont réellement formé ou sensibilisé leurs équipes.

38% des entreprises réclament avant tout un accompagnement et des financements sur le sujet.

IA : un besoin d’encadrement

La transition numérique creuse l’écart entre petites et grandes structures. Seules 30 % des TPE la jugent prioritaire, contre 60 % des entreprises de plus de 50 salariés.

Faute de moyens, elles se limitent souvent à renforcer leur visibilité en ligne (44 %), leur communication digitale (41 %) ou leur cybersécurité (28 %), sans engager de réelle transformation.

L’intelligence artificielle, quant à elle, reste marginale : seules 10 % des entreprises y sont formées et 22 % d’entre elles affirment l’utiliser dans leur activité (outils, applicatifs…). Les dirigeants restent prudents, redoutant des usages non encadrés, car l’utiliser sans y être formé comporte de sérieux risques pour la structure.

Former, toujours former

En 2025, 23 % des entreprises prévoient (encore) de recruter, misant sur la combinaison de compétences techniques et comportementales.

Pour Opco EP, la clé sera d’accélérer la montée en compétences sur ces deux sujets-clefs afin d’en faire des leviers complémentaires de compétitivité et de durabilité.

Entre écologie et innovation, les entreprises de proximité jouent leur avenir.

ZOOM À L’INTERNATIONAL 🇧🇬

_{DE L’IA JUSQUE DANS NOS POUBELLES} 🗑️

Depuis 2016, et plus encore avec la loi AGEC (relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, promulguée en 2020), les entreprises françaises sont tenues de trier à la source leurs déchets — papiers, métaux, plastiques, verre, bois, biodéchets et textiles — une obligation environnementale qui se généralise à tous les secteurs et transforme la gestion des déchets en véritable enjeu économique et stratégique.

Voici Ameru, une start-up fondée en 2022 à Sofia (Bulgarie) qui a développé un bac de tri intelligent équipé d’un plateau motorisé et de quatre compartiments distincts (verre, plastique, papier, déchets organiques).

Le bac embarque une caméra de 8 Mpx et un module IA Nvidia pour reconnaître les déchets, les analyser, les trier et fournir un rapport mensuel.

Derrière ce concept, Ameru entend simplifier et fiabiliser le tri sélectif grâce à l’intelligence artificielle. Concrètement, l’utilisateur dépose un déchet sur le plateau, la caméra l’analyse, puis l’IA le classe parmi quatre-vingt-dix catégories avant de le diriger vers la bonne trappe.

Mais la start-up bulgare ne se limite pas à la performance technologique. Elle ambitionne de faire de son dispositif un outil de pilotage environnemental. Grâce à l’apprentissage automatique, la machine améliore son efficacité à mesure de son utilisation. Les données collectées permettent d’établir des rapports mensuels détaillés, indiquant la nature des déchets, les pistes de réduction et les économies estimées en CO₂.

Destiné aux entreprises, établissements scolaires et infrastructures publiques (aéroports, gares, campus), le bac Ameru vise les structures souhaitant mieux mesurer leur empreinte environnementale.

Le tarif reste toutefois un frein à court terme : 4 000 € ht pour un exemplaire. Un coût élevé, mais que la start-up espère voir diminuer avec l’industrialisation de la production.

À la croisée de la technologie et de la durabilité, Ameru illustre la montée en puissance de l’IA appliquée à la gestion des déchets. En transformant un geste du quotidien en source de données exploitables, la jeune entreprise bulgare veut prouver qu’innovation et écologie peuvent désormais aller de pair.

C’est parti pour une démo de la poubelle du futur en 50 sec 👇

Le tri des déchets entre enfin dans l’ère de la donnée ♻️

LA MINUTE CULTURE 👠

🎧 AU CŒUR DE L’ATELIER MASSARO : LA MAIN COMME MATRICE DE CRÉATION

Niché à la porte d’Aubervilliers à Paris, le 19M, inauguré en 2022 par la maison Chanel, s’impose comme un véritable temple des métiers d’art.

Ce vaste écrin de verre et de béton abrite près de 700 artisans — brodeurs, plumassiers, bottiers, tisseurs et gantiers — qui perpétuent et réinventent les savoir-faire de la haute couture.

La maison propose une série de podcasts captivants, véritables portraits sonores de la création contemporaine. On y explore la mémoire, la transmission, l’innovation, et cette subtile alliance entre tradition et modernité qui fonde l’identité des métiers d’art. Un hommage vibrant au geste, à la beauté du faire, et à tout ce que la main humaine sait encore inventer pour raconter le monde.

Dans ce nouvel épisode des Lignes de la main, partons à la rencontre d’Antoine, bottier et responsable de l’atelier botterie depuis 2015 chez Massaro, qui retrace l’histoire de l’atelier, présente les différents métiers qui y cohabitent et dévoile les étapes précises de la fabrication d’un soulier sur mesure — entre outils traditionnels et gestes minutieux.

En plaçant la main au centre du processus créatif, cette série de conversations interroge la relation intime entre savoir-faire et imagination. 

Véritable réflexion sur la transmission et la matière, le podcast, produit pour le 19M par Géraldine Sarratia et réalisé par Guillaume Girault, célèbre ces artisans et créateurs qui façonnent, jour après jour, l’art du geste.

29 minutes passionnantes à découvrir en audio sur Spotify 👇

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C’est tout pour aujourd’hui !

Merci pour votre confiance, à jeudi prochain :)

La rédaction

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