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Ensemble, connectons-nous au futur.

AU SOMMAIRE CETTE SEMAINE 🗞️

LE VIGNOBLE FRANÇAIS SOUS PRESSION 🍇

Le verdict est sans appel : près de 35 000 hectares auraient besoin d’être « arrachés » (et le seront sans doute) dans le vignoble français d’ici à la fin 2026.

D’après le dernier sondage publié début novembre par FranceAgriMer (l’opérateur de l'État au service des filières agricoles), cette nouvelle vague s’inscrit dans une campagne d’arrachage de vignes déjà massive (27 000 ha cette année).

Un signal fort d’une crise viticole conjoncturelle et structurelle, alors que la filière tente de préserver sa viabilité économique dans un contexte mondial et régional en pleine mutation.

Consommation en recul et climat sous tension : la double peine

L’arrachage des vignes s’impose aujourd’hui comme l’un des symptômes les plus visibles de la crise profonde que traverse la viticulture française.

Face à une consommation en berne, notamment pour les vins rouges, les stocks s’accumulent et les prix s’effondrent, plongeant de nombreuses exploitations au bord de l’asphyxie.

Dans certains domaines, jusqu’à quatre années de production dorment dans les chais, tandis que les coûts continuent de grimper et que la rentabilité s’effrite.

Notons que les régions les plus concernées sont le Languedoc-Roussillon (11 820 ha), Bordeaux (8 600 ha), la vallée du Rhône (5 700 ha) et le Sud-Ouest (3 900 ha).

À cette fragilité économique s’ajoutent les effets du dérèglement climatique, particulièrement marqués dans le sud : sécheresse prolongée, canicules et rendements en chute libre qui fragilisent durablement les exploitations, avec des pertes allant jusqu’à 60 % dans certaines zones.

Dans ce contexte, les aides européennes à l’arrachage — environ 4 000 € par hectare — apparaissent comme une bouée de sauvetage pour une partie de la profession. Pour certains, elles permettent de restructurer leur vignoble ; pour d’autres, proches de la retraite ou sans perspective de reprise, elles offrent une sortie moins douloureuse d’un métier qui ne leur permet plus de vivre.

Une stratégie contestée au sein même de la filière 

Plusieurs organisations viticoles contestent cependant l’arrachage comme solution à la crise. Les vignerons indépendants estiment qu’il ne traite pas les problèmes de fond et risque d’affaiblir davantage les exploitations. Le Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux (MODEF) rejette une stratégie qui détruit l’outil de production et plaide pour l’instauration de prix planchers. 

Plus nuancée, la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin (CNAOC, 1er syndicat viticole),  juge nécessaire de réduire les surplus mais prévient qu’un regain de compétitivité commerciale est indispensable.

En somme, si tous s’accordent sur l’urgence d’agir, la voie à emprunter demeure profondément contestée, révélant un secteur en quête d’équilibre entre sauvegarde économique et perspectives durables.

En attendant, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour soutenir la filière 🍷

_{L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.}

L’ACTU COCORICO 🐓

_{LA VILLE DU FUTUR SERA VERTE ET CONNECTÉE} 🌵

Alors que les métropoles cherchent à conjuguer transition écologique et infrastructures du futur, un modèle urbain hybride – à la fois connecté et végétalisé – s’impose progressivement comme l’un des axes stratégiques de la ville de demain.

Voici Mube, une start-up fondée à Paris en 2022 qui a pour vocation de conjuguer technologie urbaine et renaturation urbaine.

Le concept : proposer une infrastructure modulaire, sur une surface réduite, capable d’intégrer des fonctions « smart-city » tout en végétalisant l’espace urbain, contribuant ainsi à absorber le CO₂ et purifier l’air.

Concrètement, il s’agit d’une colonne végétalisée occupant moins d’1 m² au sol, offrant jusqu’à 15 m² de végétation (soit l’équivalent d’un petit arbre) et pouvant accueillir jusqu’à 80 kg d’équipements connectés (éclairage, télécoms, capteurs, vidéoprotection).

Grâce à un système d’arrosage breveté pilotable à distance, Mube revendique 70 % d’économie d’eau par rapport à une surface végétalisée horizontale équivalente. 

La société a d’ores et déjà noué des partenariats industriels d’envergure avec des groupes tels que Bouygues, TDF ou encore Equans et a déployé plus de 200 colonnes en France et en Europe.

En somme, Mube incarne la promesse d’un urbanisme repensé : celui où la végétation et l’innovation technologique convergent afin de transformer les contraintes d’espace en opportunités de nature.

Découvrez en 1 min 30 la ville de demain selon Mube : une vision percutante qui pourrait bien réinventer nos villes 👇

En route pour la ville du XXIᵉ siècle !

LA MINUTE CULTURE 🦞 

AUGUSTE ESCOFFIER OU LA NAISSANCE DE LA GASTRONOMIE MODERNE

La gastronomie française est un art reconnu dans le monde entier 🇫🇷.

Stars ou anonymes talentueux, les Chefs savent qu’avoir été formé dans une maison française représente un précieux atout pour la suite d’une carrière.

Si cette situation semble toujours avoir existé, en réalité, elle est en grande partie l’œuvre d’un petit cuisinier provençal au destin exceptionnel : Auguste Escoffier.

En rendant la cuisine plus organisée, plus rationnelle et plus respectueuse des produits : Escoffier a créé la brigade, simplifié les plats, codifié les recettes et instauré une discipline professionnelle qui a transformé durablement la façon de cuisiner dans les restaurants. 

Pour célébrer les fêtes de fin d’année qui approchent à grands pas, nous vous proposons de découvrir ce documentaire d’Olivier Julien diffusé en 2022 sur Arte.

Voici donc la fabuleuse histoire du « Roi des Cuisiniers et Cuisinier des Rois » (accès gratuit)👇

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C’est tout pour aujourd’hui !

Merci pour votre confiance, à jeudi prochain :)

La rédaction

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